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L'autre regard

Jacques Ambrosio fait le point

Il faut analyser le passé pour être plus solidaire dans notre communauté. Il préside les destinées de l'association Accolade depuis novembre 1984. Après 28 ans d'existence, Jacques Ambrosio reconnaît le cumul de progrès moyens. Il faut diriger sans déranger, chaque phrase doit faire l'objet d'une maîtrise afin de sauvegarder la cohésion du groupe. Telle est sa devise. La communauté est à la recherche de ses propres marques, d'une véritable identité caribéenne pour réparer et effacer les erreurs commises par le passé.

Le président est convaincu de la relation entre manque de solidarité financière et forces productives. Il est vrai qu'une situation de précarité n'engage personne à s'investir dans des réseaux de solidarité. Or c'est le contraire qui est nécessaire. Il dit en substance : "qu'une meilleure solidarité suppose d'avantage de responsabilités. Ce qui passe par une valorisation et reconnaissance des compétences. Nous avons accumulé beaucoup de retard par manque de compréhension mutuelle, parce que nous n'avons pas su ou pu remonter dans le temps afin de  reconnaître les séquelles que nous avons subies".

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